* Congo (RDC). Ouvertures -

Le 6 février, dans une interview à l'agence Reuters, le président J. Kabila a déclaré: "Je crois que les accords de Lusaka sont d'une certaine façon obsolètes, dans la mesure où certaines clauses auraient dû être appliquées et que cela n'a pas été le cas... Nous devons à nouveau nous asseoir autour d'une table de négociations".

Sans préciser quels points devaient être renégociés, il a insisté sur l'importance d'une condamnation internationale de la présence d'armées d'occupation dans son pays.

Il s'est dit prêt à accepter la médiation de M. Ketumile Masire, si son impartialité était avérée.

- Le 7 février, le conseil de sécurité de l'Onu a demandé au Rwanda de retirer ses forces de la RDC. Le président rwandais Kagamé a répondu que le Rwanda était prêt à le faire, mais a demandé de l'aide pour "gérer les conséquences de ce retrait" et le désarmement des milices hutu.

Par ailleurs, le président ougandais Museveni avait évoqué, la veille, la possibilité d'un retrait unilatéral de ses troupes, puisque les objectifs principaux de leur envoi avaient été réalisés.

- D'autre part, le ministre congolais des droits humains a annoncé qu'à l'initiative du président J. Kabila, le gouvernement organisera avant la fin de février à Kinshasa une conférence nationale sur la promotion et la protection des droits humains. "Nous ferons l'évaluation des droits humains dans notre pays afin de les améliorer davantage en dépit de la situation de guerre", a-t-il déclaré.
(ANB- BIA, de sources diverses, 8 février 2001)