COMMUNIQUE DE PRESSE : « MIEUX VAUT PREVENIR QUE GUERIR . »

20 mai 2002

Le Rwanda est déterminé à en découdre jusqu'au bout avec la Rd Congo. Depuis la fin du Dialogue intercongolais à Sun City, Kigali utilise tous les moyens pour faire échouer toutes les tentatives congolaises pour la réunification du pays et le retour à la paix.

Kisangani -Plus de 5000 militaires rwandais dépêchés par le gouvernement de Kigali.

Raisons : -Réprimer toute résistance contre l'occupation et la violation de droit de l'homme.
-interdiction de toute activité de la société civile.

Depuis mardi jusqu'à vendredi, cette armée rwandaise en présence de la MONUC et des autres ONG des Nations-Unies s'est livrée à un véritable carnage dans la ville de Kisangani. La commune de MANGOBO est le terrain fertile pour leurs actions abominables. On dénombre actuellement plus de 250 morts dont les corps jetés dans la rivières Tshopo font surface. Aux alentours de la clinique universitaire, des fosses commune ont été découvertes et des sacs contenant des corps des enfants et de femmes éventrés. Cette arrmée d'occupation, selon un agent de la MONUC, s'est mise à récuprer ces corps et iraient les enterrer dans des fosses communes vers l'aéroport de BANGBOKA, à une dizaine de kilomètre. Ceci, pour éffacer toute trace. A l'issu de la réunion de cellule de sécurité du RCD, tenue hier à Kisangani, ces militaires, habitués à tuer sans sommation, font une véritable chasse à l'homme. Trois prêtres sont recherchés. Il s'agit du Père Zénon SENEDKE, préfet du Collège Sacré-Cœur, fondateur et animateur de GRADI-JEUNE(une des associations des jeunes), du Père Albert LINGWENGWE et du Père MATTHIAS. Ils sont accusés par le RCD d'avoir incité le peuple à se soulever contre le forfait de cette occupation injuste que les grandes nations qui se disent démocrates et civilisées imposent, par le truchement du Rwanda à cette population sans défense.

Tous les représentants de la société civile sont également dans le collimateur de ces militaires de RCD. Parmi ces personnes recherchées, il y a également un jeune homme, au nom de DJO BEBE MAKENGE NARCISSE, qu'on accuse d'avoir prêté son téléphone à un représentant de la société civile qui aurait fait une intervention à la BBC.

Peut-on vraiment parler d'une bataille(selon le communiqué du RCD) alors que la partie adverse à l'armée rwandaise, à savoir la population civile est sans arme ? Et pourtant c'est cette version qui semble être soutenue par la communauté internationale et diffusée par les grandes chaînes de média.

Cette machination de RCD n'est qu'une stratégie pour refuser la tenue du Symposium International pour la Paix devant avoir lieu du 22 au 27 mai prochain et bloquer le processus de paix en RDC. Car la population accorde une grande importance à ce forum qui serait une occasion pour les invités de constater la catastrophe humanitaire dans laquelle les enfants, les femmes, et les hommes de Kisangani connaissent depuis plus de 4 ans.

La démilitarisation de la ville de Kisangani décidée par le Conseil de Sécurité des Nations Unies doit être effective pour arrêter l'extermination de la population de Kisangani et pour aider le Rwanda et ses alliés du RCD de ne pas être coupable de cette extermination.

Bruxelles. BOHOMBO. +32.477.132.109