Les difficultés chroniques, telles que l'insécurité alimentaire et les conditions d'hygiène exécrables, y compris en ce qui concerne l'eau, doivent être prises en charge par les programmes habituels des organismes de l'ONU et de leurs partenaires, a déclaré le Coordonnateur de l'ONU.
En ce qui concerne les urgences aiguës liées à la guerre - déplacements de populations et flux de réfugiés, pénuries alimentaires et épidémies locales - l'équipe de l'ONU basée dans le pays étudie actuellement la possibilite de mettre sur pied une structure inter-agences, qui appuierait les interventions humanitaires rapides.
On estime maintenant à 467 000 le nombre des déplacés internes recensés en RDC, selon la dernière mise à jour du Bureau du Coordonnateur Humanitaire des Nations Unies.
La ville abrite egalement des déplacés en provenance de Masisi, du Sud Kivu et autres régions. Les déplacés bénéficient de l'hospitalité de parents ou d'amis, dont les propres difficultés économiques s'en retrouvent aggravées, indiquait-on de source humanitaire.
A Goma, on a recensé plus de 1 400 enfants souffrant de malnutrition, ajoutait-on de même source. Par ailleurs, plus de 570 cas de variole ont été enregistrés depuis janvier dans six zones sanitaires du Nord Kivu, selon les responsables de la sante dans la région.
Nations Unies/IRIN
27/03 - 02/04/99