REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

DIRECTION DE LA COMMUNICATION

UN NATIONALISME QUI DERANGE

Au début de la guerre de libération conduite par l'AFDL, l'occident, relayé par le pouvoir décadent de la 2e République, a voulu faire passer Laurent Désiré KABILA dans l'opinion publique comme un illustre inconnu.

Même les guerres de Moba I et Moba II avaient été effacées subtilement de la mémoire des Congolais pour le besoin d'une cause perdue malgré le soutien obstiné d'une certaine puissance occidentale.

Nous Congolais n'avions pas compris que c'est parce que l'homme est un nationaliste de la classe des incorruptibles qui fait peur à l'étranger spoliateur des richesses de l'ex - Zaïre transformé en véritable Far West par ses prédateurs nationaux au pouvoir à Kinshasa.

Le peuple Congolais avait oublié que le vieux continent digère mal les nationalistes patriotes africains de tout temps. Parce que ceux-ci mettent à nu leur main mise sur nos matières premières au profit de leurs seuls intérêts égoïstes.

L'occident connaissait bien cet illustre inconnu nommé Laurent Désiré KABILA et bon nombre de ses compagnons, des nationalistes patriotes com-me lui et qui aujourd'hui sont au pouvoir avec lui. Mais le peuple congolais exaspéré par plus de trois décennies d'exploita-tion et d'appauvrissement ne s'est pas laissé tromper plus longtemps et a accueilli et accompagné avec enthousiasme Laurent Désiré KABILA, ses compagnons de l'AFDL et leurs KADOGO.

Devant la marche irrésistible de l'armée de libération sur Kinshasa abandonnée par ses anciens maîtres en débandade, le vieux continent, encore lui, a sorti de sa boîte à surprise les présumés massacres des réfugiés hutus rwandais pour liguer la Communauté Internationale contre les vainqueurs de leurs protégés en fuite.

Déçus qu'il n'y ait pas eu un bain de sang à Kinshasa le 17 mai 1997, les ennemis de la libération du Congo Démocratique ont planifié une campagne de dénigrement du pouvoir AFDL en l'accusant de violation systématique des droits de l'homme et d'avoir instauré un régime de terreur au Congo Kinshasa.

Selon le tristement célèbre Roberto Garreton par exemple, il suffit d'être accusé de mobutiste , d'être hutu ou d'avoir participé au génocide pour être tué, pillé, dépouillé de ses biens, arbit-rairement arrêté, torturé, exilé, violé ou supplicié avec des coups portés avec une planche à clous par les autorités de Kinshasa. Et selon toujours le fameux rapport de Roberto Garreton , 180.000 réfugiés hutus ont été massacrés par l'armée de Laurent Désiré KABILA. Quel acharnement dans le mensonge!

C'est à se demander si Roberto Garreton n'est pas obsédé par un complexe de persécution, réminiscence de l'époque qu'il a vécue chez lui au Chili sous la régime PINOCHET. Et les nombreuses victimes congolaises des suites de l'opération turquoise de triste mémoire n'existent pas dans la mémoire du juriste Chilien. Reconnaissons cependant que l'acharnement de Roberto Garreton a payé. En effet, l'enquête sur les prétendus massacres des réfugiés rwandais vient d'être arrachée à l'équipe du Secrétaire Général de l'ONU pour être confiée encore, à travers la commission des droits de l'homme de l'ONU à Genève, à Roberto Garreton déjà récusé par les autorités de la RDC. Un secret de Polichinelle. Seulement voilà: le gouvernement de salut public, comme l'AFDL pendant la guerre de libération a déjà dit non à Roberto Garreton. Et ce ne sont pas ses hallucinations qui y changeront quelque chose. Exit la commission de l'ONU; exit Roberto Garreton.